La sociabilité dans le ressort du présidial de Reims au siècle des Lumières
Resúmenes
Les registres d’audiences criminelles du présidial de Reims au siècle des Lumières fourmillent d’affaires banales : insultes, coups, filles séduites. Le désordre naît des activités quotidiennes d’une population ordinaire. A travers le prisme judiciaire apparaît un trait majeur de la sociabilité rémoise : la défense de l’honneur. Ce sentiment gouverne les relations entre les individus. La perte de l’honneur projette la victime en dehors de l’espace sociable. Le recours à la justice est un moyen de le retrouver, car au XVIIIème siècle, cette institution est aussi détentrice d’une part d’honneur.
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Referencia en papel
Véronique Garrigues, «La sociabilité dans le ressort du présidial de Reims au siècle des Lumières», Revue d’histoire de l’enfance « irrégulière », Hors-série | 2001, 193-206.
Referencia electrónica
Véronique Garrigues, «La sociabilité dans le ressort du présidial de Reims au siècle des Lumières», Revue d’histoire de l’enfance « irrégulière » [En línea], Hors-série | 2001, Publicado el 31 mayo 2007, consultado el 19 abril 2024. URL: http://journals.openedition.org/rhei/453; DOI: https://doi.org/10.4000/rhei.453
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